À l’occasion du sommet INTA (International Trademark Association) d’Istanbul (décembre 2012), Keep Alert, sponsor officiel de l'évènement, présente un livre blanc consacré aux noms de domaine cybersquattés utilisés pour vendre de la contrefaçon.
Keep Alert a étudié 2 870 décisions extrajudiciaires rendues entre le 1er janvier et le 31 août 2012 par le NAF (National Arbitration Forum) et l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle).
Sur l’ensemble de ces décisions, les requérants arguaient que les noms de domaine litigieux étaient utilisés pour vendre de la contrefaçon dans 176 cas, soit 6 % de l’ensemble. Le préjudice financier pour les marques attaquées est beaucoup plus important que les détournements du type page parking.
Ce livre blanc révèle que :
- 98 % des décisions liées à la contrefaçon sont rendues en faveur des ayants-droit
- 86 % des noms de domaine litigieux utilisés pour vendre de la contrefaçon contiennent la marque attaquée
- « Online », « outlet » et « sale » sont les trois termes les plus associés aux marques squattées
- 71 % des défendeurs impliqués dans des décisions UDRP relatives à de la vente de contrefaçon sont chinois
Infographie : sketchlex.com
- Les États-Unis, la France et l’Italie sont les trois pays les plus actifs contre les noms de domaine utilisés pour la vente de contrefaçon
- La marque de prêt à porter italienne Belstaff, les robes anglaises Karen Millen et les bijoux Swarovski sont les trois marques les plus actives en matière de contrefaçon
- 40 % des noms de domaine litigieux récupérés par les ayants-droit sont désactivés à l’issue de leur victoire en procédure UDRP
- À la suite d’une UDRP gagnée, 26 % des adresses squattées sont redirigées vers le site officiel de la marque
Pour obtenir le livre blanc consacré aux noms de domaine et la contrefaçon, remplissez le formulaire de contact en mentionnant "livre blanc contrefaçon" dans votre message.